5 nuances de plaisir
La nature n’a rien trouvé de mieux que de nous offrir une lame à double tranchant.

Non, ça n’est pas le titre de votre roman de gare de l’été. Avant de profiter des joies estivales, j’ai eu envie d’explorer, de faire un peu d’observation dans les recoins de nos vies, là où le plaisir aime se glisser.
Décortiquer le plaisir est un exercice intéressant, parce qu’il sait jouer de nombreuses partitions. Compagnon fidèle, conseiller subtil… mais aussi petit démon travesti en guide. Capable de s’effondrer sur lui-même ou de s’élever en s’appuyant sur la douleur et l’effort. Tantôt illusionniste, tantôt véritable allié du bonheur ou de l’amour, il change de masque à chaque scène.
La nature, elle, n’a rien trouvé de mieux que de nous offrir cette lame à double tranchant. D’un côté, elle lie le plaisir aux fonctions les plus essentielles de nos vies : manger, dormir, se reproduire, respirer. De l’autre, dès qu’on s’en détache ou qu’on en abuse, s’amorce une danse macabre, parfois délicieusement envoûtante. Jusqu’à en perdre l’équilibre.
Ce sujet représente à la fois la quête et la contradiction d’une vie. De l’éclat fulgurant de la première fois à la lente construction d’un plaisir durable, nourri par la passion ou la quête d’un nirvana : c’est l’essai du jour. Bonne lecture.
